L’énergie…de la flemme…

Depuis que je travaille à mon compte, le mois de septembre est un mois toujours super chargé…je le commence à fond, passe 30 jours le nez dans le guidon et le termine globalement…à plat…
Cette année plus encore que d’habitude j’ai foncé, foncé, foncé et à partir de la date psychologique du 1er octobre je me suis littéralement écroulée ! Fatigue, plus envie de rien, enchaînement de microbes divers et variés, je n’y arrivais plus avec cette impression sordide que je traînais derrière moi un corps lourdingue et qui n’y mettait pas du sien…le mien…
Dans ces cas là je rentre dans une période où le moindre client m’exaspère (bah oui, c’est comme ça) où je donnerai ma vie pour une cure de sommeil et durant laquelle même la lecture de Télé 7 jours (que je ne lis jamais) me semble être une prouesse !

Le rêve…

Je n’ai plus l’énergie au travail et me laisse gentiment porter par cette flemme qui pourrait me clouer au lit jusqu’à midi et avec laquelle je lutte toute la journée.

Et ça fait plusieurs fois que je me rends compte que dans ces moments là mon téléphone sonne moins, les mails sont moins nombreux, comme si les clients me sentant absolument antipathique (à juste titre) s’éloignaient un peu de moi…et pour être complètement honnête je suis tellement épuisée que je m’en contre-fous !

Je gère à peu près comme je peux, j’essaie de souffler, parfois de m’éloigner de Paris, des gens, de la vie…Je regarde tomber la pluie, je tourne les pages d’un livre que je ne lis pas, je zappe sur des émissions que je ne comprends pas…j’attends…

Puis petit à petit, avec juste assez de repos pour me remettre en route, juste assez de temps pour que la lourdeur du quotidien se fasse plus légère, je reviens à moi…en douceur…

Et bizarrement dès que l’énergie de la flemme commence à me quitter, dès que je n’ai plus envie de hurler sur le premier client venu, mon téléphone se remet à sonner et ma boîte mails recommence à se remplir.
Je n’ai évidemment aucune explication à ce phénomène pas scientifique du tout mais qui me stupéfait chaque fois d’avantage.

Va comprendre…