Saisir une vie au moment où elle bascule…

Je suis très en retard sur mes publications des lectures dans le cadre des « 68 premières fois » édition 2016, mais je lis, je lis !

Mention spéciale à Sophie, qui m’a envoyé ce livre accompagné d’un trop joli coeur en origami que je suis toujours en train d’essayer de refaire ;-).

« Le monde entier » de François Bugeon paru aux Editions Rouergue est le 8ème que je découvre dans cette nouvelle sélection de premiers romans.

Je dois bien vous dire que j’ai beaucoup aimé le début de ce livre. La quatrième de couverture était pleine de promesses et j’ai plongé dans ces pages impatiente de savoir, comment effectivement, cette vie allait basculer.

Nous voilà donc égrainer les jours de la semaine avec Chevalier, personnage bourru et gentil dans ce petit village où tout le monde se connait. On y côtoie ses amis, sa famille (toutefois ce qu’il en reste), la vie s’écoule paisiblement et lentement jusqu’à ce fameux jour où Chevalier croise une voiture renversée sur le bord de la route…

Même si j’ai regretté certaines longueurs, voulues vraisemblablement pour appuyer la lenteur de cette vie, j’ai trouvé l’écriture fluide et maîtrisée.

Et même si j’ai trouvé Chevalier attachant parce qu’il m’a souvent rappelé (avec plaisir et nostalgie) les « papés » que j’ai bien souvent côtoyés dans ma Provence natale, je n’ai pas été emportée par ce livre.

Pourtant le début de l’histoire portait la promesse d’une jolie découverte puis j’ai eu l’impression que l’on « dérivait ».
Cette impression frustrante que l’on quittait l’idée initiale pour basculer vers une autre idée.

J’ai avancé dans le livre en attendant que la « parenthèse », qui n’en était pas une, se referme pour revenir à ce que je croyais être l’histoire…En vain. L’histoire était ailleurs et j’ai été déçue.

Cela dit, l’écriture est très mélodieuse et ce livre mérite vraiment d’être lu.

« Le monde entier » est le 8ème livre découvert dans le cadre des « 68 premières fois » édition 2016.
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