Je m’étais dit que c’était pour ça qu’elle dansait follement, pour oublier ses tourments, tout simplement.

Une histoire d’amour …tout simplement…en fait.

« En attendant Bojangles » aux éditions Finitude (dont j’adore le petit logo hibou 😉 ) est le premier roman d’Olivier Bourdeaut et c’est une magnifique découverte !
Un roman qui parle d’amour, du grand, de celui qui est prêt à tout accepter, supporter, soutenir. C’est une famille hors du commun, qui vit au rythme d’une maman improbable et pourtant bien là.

C’est une histoire écrite à deux voix, celle du père, du mari, de l’amant. Lui qui essaye de garder le cap, parce qu’il l’aime comme elle est et qu’au milieu de tout ça il y a un enfant, fruit de cet amour « fou ». Et puis la voix de cet enfant, qui voit la vie avec cette insouciance et cette spontanéité dont seuls les enfants peuvent faire preuve.

J’ai adoré cette écriture, ces deux vécus de l’histoire qui la rendent tellement réelle, qui nous plonge vers cette nostalgie de l’enfant qu’on a été face à nos propres parents…

Cette histoire qui nous rappelle avec tellement de tendresse, entre rires et chaudes larmes, que nos parents ne sont pas que des parents mais avant tout un couple, une rencontre quelle qu’elle soit et beaucoup d’amour.

« Je promets devant le Saint-Esprit d’aimer et de chérir toutes celles que vous serez, jour et nuit, de vous accompagner toute votre vie et de vous accompagner partout où vous irez, avais-je répondu en appliquant mes mains sur ses joues rebondies, gonflées par un sourire débordant d’abandon. »

Vous pouvez retrouver la jolie chronique de Benoît sur son blog « A l’ombre du noyer ».

10 réponses sur « Je m’étais dit que c’était pour ça qu’elle dansait follement, pour oublier ses tourments, tout simplement. »

  1. Superbe billet. Tu résumes parfaitement selon moi l’état d’esprit de ce livre: du rire aux larmes mais surtout tellement émouvant.
    Une merveille de premier roman!

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